Névrose Forestière

 Trop pressé et oppressé
 Comme un pamplemousse écrasé
 Tout déchiré, tout démaglé
 Dans le presse-agrumes d'une société
 Régie par l'obligation de penser,
 De s'intégrer et d'adhérer
 A des idéaux proclamés,
 Au nom d'une fausse humanité,
 Par des hordes d'hallucinés
 Qui finalement ne parviennent qu'à sectariser
Nous vivons dans une forêt
Sous le diktat des niais
Qui croient encore que ce monde
En vaut la peine
Qui croient encore que ce monde
Nous donne la liberté
Qui se contentent de cette vaste illusion
Et qui se tuent à vouloir vivre en son nom
Sans savoir, sans savoir
Que c'est prisonniers que nous naissons
Et prisonniers que nous vivons 
Et prisonniers que nous mourons