Pas de lecture en cours
Pochette de l'opus La Corne Tendue

La Corne Tendue

PlayPause
Lyrics

   C'était une nuit de pleine Lune
   J'avais déserté la civilisation potagère
   Je courais nu à la recherche d'une terre
 D'un quelque part sans oppression où évacuer toutes mes tensions
   Et comme toujours, je ne trouvais rien
 Mais cette nuit de pleine Lune était celle de trop, celle 
 qui allait m'amener à ne plus rien espérer d'autre que la fin
    Je suffoquais, j'en pouvais plu
    De courir de la sorte, nu, en vain
    Alors je me suis étalé, en pleurant et me disant
 Qu'y aurait bien un marsupial pour me bouffer au petit matin
 Histoire qu'il reste plu rien, oh oui, plu rien de mon corps
    Quand soudain j'entendis une voix au-dessus de moi
 C'était un nain à moustache qui me tendait un drap
"Tiens mon gaillard, enfile dont ça, tu vas attraper froid aux dessous de bras"
 Il avait une coquille sur le dos et il portait un polo
 D'un coup un truc poussa de son crâne flasque
 C'était comme une corne d'escargot qui se tendait vers moi
"Enchanté, je m'appelle Hermann, et toi ?"
Et on se mit à discuter, et finalement il me dit:
"Je sais ce qui pourrait guérir tes maux. Rejoins-moi,
je vais te faire découvrir l'Eglise du Babouin Atomique"